vendredi 22 juin 2012

Déficit d'attention: gare aux faux diagnostics

Un Nouvel article dde Daphnée Dion-Viens vient de paraître dans le journal le Soleil.

(Québec) Le neuropsychologue Benoît Hammarrenger tire la sonnette d'alarme : au Québec comme ailleurs, des médecins prescrivent trop souvent du Ritalin à des enfants qui ne souffrent pas réellement d'un trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Les faux diagnostics sont nombreux et leurs con­séquences peuvent être «dramatiques», dénonce cet expert.
Le déficit de l'attention est un problème neurologique qui entraîne des ennuis de concentration, d'oubli et de distraction. Selon différentes études réalisées à travers le monde, de 3 à 12 % de la population en serait atteinte dans les pays industrialisés.
Or, aux États-Unis, une étude récente a démontré que près d'un million d'enfants ont reçu à tort un diagnostic de TDAH.
«C'est énor­me», lance le Dr Hammarrenger en entrevue téléphonique, d'autant plus que cette étude est basée sur la prise en compte d'un seul critère, l'immaturité des enfants, alors qu'il existe plusieurs autres facteurs qui peuvent mener à un faux diagnostic. En Amérique du Nord, il s'agirait du diagnostic le plus fréquent en pédopsychiatrie.
Au Québec, il n'existe pas d'étude similaire qui permettrait de chiffrer les cas de faux diagnostics. Mais en se basant sur sa pratique en clinique privée, le Dr Hammarrenger estime que de 20 % à 30 % des enfants qu'on lui envoie pour un déficit d'attention éprouvent en réalité d'autres types de problème.
Les neuropsychologues sont les mieux outillés pour établir un diagnostic, basé sur une série de tests normés qui permettent d'en arriver à un verdict fiable, affirme-t-il. Mais puisque l'attente pour ce type de spécialiste peut aller jusqu'à deux ans dans le réseau public, ce sont les médecins et les psychologues scolaires qui identifient le plus souvent les enfants souffrant d'un TDAH.
«Un pédiatre peut voir un enfant dans son bureau pendant 15 minutes, une demi-heure s'il est consciencieux, avant d'émet­tre un diagnostic. En neuropsychologie, l'éva­luation est basée sur une journée complète», affirme M. Hammarrenger, qui dirige la Clinique d'évaluation et de réadaptation cognitive, située à Laval.
Résultats dramatiques
Les raisons qui pourraient porter à identifier un enfant à tort comme souffrant d'un TDAH sont nombreuses, ajoute-t-il. Le volet psychoaffectif et émotif est souvent sous-estimé, selon lui.
«Quand ça ne va pas à la maison ou si un enfant se sent intimidé à l'école, c'est sûr qu'il va avoir plus de difficulté à écouter le prof. Souvent, c'est l'anxiété qui vient drainer l'attention de l'enfant», explique-t-il.
Dans ces cas, lorsqu'on lui prescrit du Ritalin ou un autre médicament de la même famille à la suite d'un diagnostic de TDAH, le résultat peut être «dramatique», poursuit le neuropsychologue, puis­­que ces médicaments peuvent augmenter l'anxiété. «On vient de doubler le problème», dit-il.
D'autres problèmes peuvent aus­si causer des symptômes reliés au TDAH sans que l'enfant ne souffre d'un véritable problème neurologique, ajoute-t-il. Un jeu­ne dyslexique aura de la difficulté à se concentrer sur ce que l'enseignant écrit au tableau, alors qu'un enfant surdoué pourra paraître très distrait s'il n'est pas assez stimulé.
«J'ai évalué récemment un enfant qui n'écoutait pas en classe et qui était très dérangeant pour les autres élèves. Mais il a pu répondre avec attention à toutes mes questions pendant trois heu­res sans arrêt, parce qu'il était stimulé. Il était vraiment d'une intelligence supérieure aux autres enfants de son âge. Mais la psychologue scolaire insistait pour qu'il prenne de la médication», raconte-t-il.
Les enfants asthmatiques qui utilisent régulièrement des pom­pes peuvent aussi être plus excités que la moyenne sans qu'ils ne souffrent d'un TDAH, puisque ces appareils contiennent des substances stimulantes qui correspondent à l'équivalent de cinq à huit cafés, ajoute-t-il.
M. Hammarrenger ne veut pas jeter la pierre aux médecins et psychologues, mais il tient à rappeler qu'il faut être prudent avant de recourir à la médication à la suite d'un diagnostic de TDAH.
Au Québec, le nombre d'ordonnances de Ritalin ou d'autres médicaments de ce type a quadruplé au cours des dernières années, passant de 106 280 à... 400 800 depuis 2000.

Les vaccins causeraient le TDA


Selon des études financées par Robert F. Kennedy, les vaccins causeraient le TDA, le TDAH et le syndrome Gilles de Latourette, diagnostics que l'on constate en hausse alarmante dans tous les pays industrialisés.

Des vaccins pour les nourrissons produisent des symptômes de l'autisme, selon une nouvelle étude de scientifiques de l'Université de Pittsburgh sur des primates.

Les résultats publiés aujourd'hui montrent que les bébés singes ont reçu les vaccins recommandés officiellement par le C.D.C. et l'American Academy of Pediatrics et qu'ils ont présenté des symptômes ressemblant à l'autisme.

L'équipe de chercheurs ont présenté leur étude à la réunion internationale pour la recherche sur l'autisme à Londres. 

Les études d'innocuité des médicaments sont généralement menées sur les singes avant d'être utilisés sur les humains, mais ces recherches fondamentales sur les vaccins donnés aux enfants n'ont été menées.

Ce qui a été présenté à la conférence sur l'autisme est que les vaccins ont causé des changements biologiques et une altération du comportement des macaques vaccinés, changements semblables à ceux observés chez les enfants atteints d'autisme.

Les animaux non vaccinés n'ont pas montré de tels effets indésirables.

Les vaccinés donnés étaient ceux qui sont recommandés pour les nourrissons américains dans les années 1990, dont plusieurs avec le thimérosal, agent de préservation composé de mercur, et le vaccin rougeole-oreillon-rubéole.  Les cas d'enfants autismes a fait un bond spectaculaire dans les années 1990, de 1 sur 5000 à 1 sur 150 enfants!

Cette recherche met en évidence le besoin d'une enquête plus critique sur les vaccins, sur le mercure et sur les altérations du comportement chez les enfants autistes.

Selon la présidente de "SafeMinds", Theresa Wrangham, le C.D.C. a manqué à sa responsabilité d'enquêter sur les questions de sécurité des vaccins, responsabilité qui devrait être retirée du C.D.C. pour être donnée à un organismes indépendant.