lundi 28 janvier 2013

Étude Une nouvelle manière de diagnostiquer le déficit d'attention?


En ce début d'année 2013, certaines nouvelles concernant le TDAH font surface dans l'actualité. Certaines d'entres eux sont très intéressantes. En voici une qui mérite d'être suivi de près.

Étude Une nouvelle manière de diagnostiquer le déficit d'attention?

Pour sa thèse de doctorat en pharmacologie, la chercheuse basque Alaitz Molano a prélevé 400 échantillons de salive chez des enfants ayant reçu un diagnostic de trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH), ainsi que 400 échantillons chez des sujets qui n'avaient aucun problème de ce genre.

Parmi ces échantillons, un total de 250 polymorphismes, c'est-à-dire des variations génétiques entre les individus, ont été découverts, incluant 32 qui étaient directement reliés au TDAH, à l'évolution de la maladie, à son sous-type, à sa sévérité ainsi qu'à la présence d'autres problèmes.

L'analyse a même confirmé l'existence de 3 sous-types : le déficit d'attention, l'hyperactivité et la combinaison des deux.

Mme Molano a expliqué « qu'il était véritablement possible de constater, sur le plan génétique, à quel sous-type les enfants appartiennent », selon Science Daily.

La doctorante propose de mettre au point une puce à ADN contenant les 32 polymorphismes et pouvant être mis à jour au besoin si d'autres sont découverts, afin de faciliter le diagnostic du trouble.

Dans le monde, le taux de TDAH oscille entre 8 et 12 % des enfants. Environ 50 % des jeunes patients diagnostiqués continuent de montrer les symptômes à l'âge adulte.

Jusqu'à présent, le diagnostic n'était basé que sur l'observation comportementale, et non sur une confirmation clinique.

Source : http://fr.canoe.ca/sante/archives/2013/01/20130124-152908.html