mardi 30 novembre 2010

Des performances médicamentées
Neurobiologie, neuromarketing, neuro-imagerie,neurochirurchie, neurolinguistique...Tous ces nouveaux vocables témoignent des formidables avancées réalisées en neurosciences au cours des dernières décennies. Inutile de dire qu'en se lançant en neuroéthique, on doit s'attendre à travailler avec des données qui évolueront à la vitesse Grand V.

Cynthia Forlini, étudiante- chercheuse à l'Unité de recherche en neuroéthique de l'Institut de recherches cliniques de Montréal, a accepté de relever ce défi. Elle s'intéresse à une branche très dynamique de la neuroéthique, la neuropharmacologie, et se concentre particulièrement sur les aspects éthiques et sociaux de la consommation de méthylphénidate (MPH) pour des utilisations non médicales. Le MPH, mieux connu sous le nom commercial Ritalin, est normalement prescrit par un médecin à des personnes souffrant de trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Cependant, certaines études révèlent que de 3 à 35 p. 100 des étudiants universitaires en bonne santé consommeraient du MPH, avec ou sans prescription, pour améliorer leurs performances cognitives. Ils désirent notamment augmenter leur capacité de concentration et de mémorisation afin de pouvoir étudier pendant de longues heures, ou encore, stimuler leur vigilance pendant un examen...

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